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Un peu plus de lumières sur l’e-cigarette et l’assurance emprunteur
Le marché de la cigarette électronique connait un grand succès. D’après les données, sa croissance mensuelle s’élève à 15%. Si les vapoteurs trouvent cette alternative moins risquée, les compagnies d’assurance ne sont pas du même avis.
Assurance de prêt: Fumer ou vapoter, c’est la même chose!
Aujourd’hui, beaucoup s’accordent à dire que la cigarette électronique est presque inoffensive. Si fumer implique une combustion directe du tabac, vapoter permet de dégager de la simple vapeur d’eau. De plus, avec ce petit gadget, la consommation de nicotine est contrôlée puisque l’usager a la possibilité de doser la composition. Il est donc évident que le risque de santé que l’e-cigarette peut occasionner est assez limité. Cependant, cela ne signifie pas que le vapoteur soit tiré d’affaire. Chez les assureurs, cette pratique moderne ne transforme pas le statut du vapoteur en non-fumeur. Les compagnies trouvent que les véritables vertus des cigarettes électroniques sont encore trop floues et les incidences à long terme de ce produit, inconnues. De plus, rien n’oblige l’utilisateur à réduire la quantité de nicotine consommée. Tout comme sa congénère, l’e-cigarette est toujours nocive à un moment donné. Ainsi, si l’emprunteur souhaite réduire les primes en avançant l’idée de « vapoteur/non fumeur », il ne pourra pas obtenir gain de cause. Pour les établissements d’assurance, tous les risques doivent être couverts au maximum. Cela se traduit par le fait que si un non fumeur bénéficie d’une réduction du montant de sa prime d’assurance, le barème tarifaire reste par contre le même, qu’il s’agisse d’un fumeur ou d’un vapoteur.
Comment optimiser son contrat d’assurance?
Si l’emprunteur tient tant à réduire les frais d’assurance, il devra plutôt penser à la délégation d’assurance. D’ailleurs, la loi Lagarde 2010 l’autorise une fois que le principe d’équivalence de garantie est respecté. En effet, en faisant jouer la concurrence, il y a de fortes chances que le futur assuré tombe sur une formule moins onéreuse. Parfois, le tarif offert par les compagnies d’assurance est 2 à 3 fois moins cher que celui proposé par la banque prêteuse. Pour bénéficier d’un prix préférentiel, mieux vaut faire appel au pouvoir négociateur d’un professionnel financier. En revanche, les emprunteurs atteints de maladie grave peuvent demander à profiter de la convention AERAS. Grâce à celle-ci, une partie des surprimes sera à la charge de l’assureur, ce qui vient réduire significativement le montant des primes. Attention, cette formule comporte des conditions (patient de moins de 70 ans, capital emprunté inférieur à 320.000 euros.