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Assurance de prêt : points sur la surprime médicale
Les emprunteurs présentant un dossier médical particulier voient souvent leur cotisation d’assurance faire l’objet d’une surprime. Celle-ci est en quelque sorte la contrepartie d’une prise de risque de la part de la compagnie d’assurance en acceptant leur adhésion.
Comprendre le concept
En matière d’assurance, les compagnies fonctionnent toutes de la même manière. Avant d’adresser le certificat d’adhésion, elles demandent tout d’abord à leurs clients de remplir un formulaire médical. D’une manière générale, celui-ci comporte un questionnaire qui évalue l’état de santé du futur assuré, plus précisément l’existence de maladies chroniques (ex. : arthrose, hypertension…), ses antécédents familiaux (ex. : déficience mentale, diabète…) ou bien les traitements médicaux en cours. Au cas où la situation médicale étudiée mériterait une analyse approfondie, le médecin-conseil peut envoyer un formulaire complémentaire ou exiger d’autres examens. Par la suite s’il trouve que les risques sont abordables, la compagnie d’assurance proposera le tarif standard. Dans le cas contraire, elle peut imposer une cotisation supplémentaire. Parfois, elle valide la demande de souscription, mais avec des exclusions de garanties. En gros, les tests de santé permettent à la compagnie de proposer un contrat adapté au profil santé de ses nouveaux adhérents, sans qu’elle ne prenne de risques exagérés pour leur couverture.
Les choses à savoir
Contrairement à toute idée reçue, l’assurance de prêt peut peser lourdement sur le coût de ce dernier. En effet, la prime peut représenter 30% de l’investissement. De plus, s’il présente des risques de santé aux yeux de l’assureur, l’assuré peut se retrouver avec un tarif d’assurance triplé par rapport au tarif de base. Ainsi, il est crucial de chercher une formule d’assurance la plus accessible possible pour optimiser les frais de l’emprunt. Dans ce contexte, le contrat de groupe de la banque sera moins sollicité. En effet, dans un établissement de prêt, les risques sont mutualisés entre les adhérents. Alors, pour mettre ces derniers sur un même pied d’égalité en terme de couverture, les banques sont contraintes d’imposer une surprime importante aux assurés à risque. Dans certains cas, elles refusent même la couverture. Or sans assurance, le prêt ne sera pas accordé.
Pour éviter ce problème, la délégation d’assurance est donc la meilleure solution à adopter. Aujourd’hui, les compagnies d’assurance formulent des offres spéciales pour chaque type de profil santé. Non seulement les tarifs sont plus abordables, mais les garanties sont plus ou moins complètes. Dans le cas de refus, le recours à la convention AERAS est aussi une autre piste à suivre. Spécialement réservée aux personnes présentant des risques élevés de santé, celle-ci leur permet de profiter d’une surprime plafonnée, tant que l’investissement n’excède pas 320.000 euros et que le patient est âgé de moins de 70 ans.