Articles récents
Archives
- mars 2015
- février 2015
- janvier 2015
- décembre 2014
- novembre 2014
- octobre 2014
- septembre 2014
- août 2014
- juillet 2014
- juin 2014
- mai 2014
- avril 2014
- mars 2014
- février 2014
- janvier 2014
- décembre 2013
- novembre 2013
- octobre 2013
- septembre 2013
- août 2013
- juillet 2013
- juin 2013
- mai 2013
- avril 2013
- mars 2013
- février 2013
- janvier 2013
- décembre 2012
- novembre 2012
- octobre 2012
- septembre 2012
- août 2012
- juillet 2012
- juin 2012
Catégories
Assurance de prêt vers des changements applicables en mai 2015
La délégation d’assurance permet à un emprunteur de choisir un contrat d’assurance de prêt autre que celui proposé par l’institution prêteuse. Si peu de particuliers optent encore pour cette alternative, c’est en grande partie parce que les critères d’équivalence de garanties ne leur ont pas été clairement définis. L’application du décret validé par le Comité consultatif du secteur financier permet de remédier à cette situation.
Le changement d’assurance de prêt simplifié
Depuis 2014, la loi Hamon donne aux emprunteurs la possibilité de changer de contrat d’assurance de crédit durant la première année de leur prêt. Malheureusement, depuis son entrée en vigueur, cette loi n’a pas encore eu les résultats escomptés. Afin de remédier à cette situation, un décret qui clarifie les règles d’équivalence de garantie a été mis en place. Il établit une liste de 18 critères d’équivalence pour les garanties obligatoires telles que le décès et l’invalidité. Chaque institution bancaire est tenue de choisir 11 de ces critères. En ce qui concerne les garanties facultatives comme la perte d’emploi, la banque choisit 4 parmi 8 autres critères proposés. Une fois sa sélection faite, elle est tenue d’établir un formulaire standardisé rendu public et le communiquera à l’emprunteur dans les plus brefs délais, afin de lui permettre de faire jouer la concurrence.
Deux étapes pour la mise en application du dispositif
Le but de la clarification des règles d’équivalence de crédit est d’éviter que les banques n’émettent un refus abusif pour toute demande de changement d’assurance de prêt. À compter du 1er mai, le contenu du formulaire standardisé servira de base pour définir l’équivalence de garantie. Les banques ne peuvent évoquer la non-équivalence de garantie comme motif de refus que s’il est avéré que l’autre contrat choisi par l’emprunteur ne répond pas aux mêmes caractéristiques inscrites dans la liste. Il est prévu que les autres dispositions complémentaires à la loi Hamon qui ont été fixées par arrêté ne seront en vigueur qu’à partir du 1er octobre 2015. Selon toute vraisemblance, ces nouvelles dispositions devront davantage inciter les emprunteurs à choisir un contrat d’assurance emprunteur autre que celui proposé par l’institution bancaire. Il a été prévu qu’un premier bilan de l’application de décret établi d’un commun accord entre les représentants des consommateurs, des banquiers et des assureurs, sera dressé au début de l’année 2016.