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Caution ou hypothèque, laquelle choisir pour garantir son prêt ?
La banque demande une certaine garantie avant de prêter son argent. Le candidat à l’emprunt peut choisir entre une caution et une hypothèque.
L’option la plus commode : la caution
La caution est l’une des formes de garanties acceptées par les organismes de prêt. Cette caution peut être une société spécialisée dans la couverture de crédit immobilier. Pour pouvoir profiter de ce genre de garantie, l’emprunteur doit apporter sa contribution à un fonds spécial dans lequel l’entreprise de cautionnement puisera les ressources nécessaires pour rembourser le créancier du candidat à l’acquisition en cas de défaillance de ce dernier.
Dans la majorité de cas, la société qui se porte garante du crédit prend une commission sur la caution. Le recours à une caution d’entreprise ne nécessite pas un passage par un notaire. Il peut aussi arriver que ce soit l’un des proches du candidat à l’acquisition qui cautionne le prêt contracté par le demandeur de financement, on parlera alors de caution solidaire.
Le recours à une caution procure un certain nombre d’avantages pour le demandeur d’emprunt. Il se décharge du versement des frais notariaux et du paiement des honoraires de l’officier public, ces gains se ressentiront dans les charges totales du crédit. L’emprunteur peut récupérer jusqu’aux trois quarts de sa caution représentant 1 % à 2,5 % du montant total prêté par la banque lorsqu’il aura restitué la totalité des créances de l’institution financière. L’autre avantage de faire appel à une caution concerne la mise en Å“uvre de la garantie. La société de cautionnement ne procède à la saisie que lorsqu’elle a épuisé tous les recours possibles.
L’hypothèque est plutôt contraignante
Il s’agit de la forme la plus ancienne des garanties proposées dans le cadre d’un emprunt immobilier. L’hypothèque donne le droit à l’organisme de financement de saisir les biens de son client et de les vendre aux enchères si celui-ci ne parvient pas à honorer ses dettes. Dans la pratique, l’on distingue deux sortes d’hypothèques.
La première appelée hypothèque conventionnelle est utilisée lorsque la transaction n’est pas matérialisée par un acte de vente : il peut par exemple s’agir d’un prêt pour travaux. Cette garantie est aussi exigée pour un crédit débloqué par tranche. L’autre forme d’hypothèque est le PPD ou privilège du prêteur de deniers. Cette garantie est utilisée pour les projets d’acquisition de terrain ou de maison existante.
À la différence de la caution, l’hypothèque conventionnelle ou du PPD pêche par son coût jugé élevé. L’emprunteur doit payer les prestations du notaire, l’emprunteur doit en même temps régler les honoraires du conservateur des hypothèques. Le demandeur de crédit choisissant d’hypothéquer son bien prévoit également un budget pour les timbres et l’enregistrement. Ces dépenses incluent également la taxe de publicité foncière. En tout, le débiteur doit consacrer une somme équivalente à 2 % de la valeur de son crédit. Il faut aussi savoir que la procédure de déclenchement de la garantie est plus rapide pour une hypothèque.