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Ce que les séniors doivent savoir sur l’assurance de prêt
Passé l’âge de la soixantaine, il est parfois difficile d’obtenir un contrat d’assurance puisque le risque de santé est à un haut niveau. Or, faute de couverture, les banques rechignent à octroyer un prêt. Devant cette impasse, quelles sont les pistes de sortie envisageables ?
À propos de l’assurance emprunteur
Ce type de garantie engage l’assureur à régler le restant dû en cas de difficulté financière de l’emprunteur. D’une manière générale, l’âge limite autorisé à son adhésion est fixé à 80 ou 85 ans. Cependant, la couverture court jusqu’au 85e, voire au 90e anniversaire de l’assuré. Lorsque celui-ci se trouve dans la tranche d’âge avancé, la protection ne couvre que le décès. Effectivement, l’incapacité et l’invalidité s’adressent exclusivement aux actifs. L’assurance décès protège la banque prêteuse des risques d’impayés suite au décès de son client avant l’échéance du crédit. C’est pourquoi l’établissement créancier insiste beaucoup sur cette garantie lorsque l’emprunteur atteint un certain âge. Par ailleurs, il faut savoir que ce contrat implique souvent un contrôle médical strict. Si le souscripteur ne dépasse pas un âge critique, celui-ci se résume au remplissage d’un simple formulaire de santé. Au-delà , la compagnie peut aller jusqu’à exiger un examen complet, surtout si la somme empruntée est importante. Le tarif est ensuite établi selon le verdict du médecin-conseil.
Privilégier le contrat individuel
À partir de 65 ans, l’assurance collective n’est plus accessible. D’ailleurs, la couverture groupe des banques est largement majorée à ce stade et elle est souvent limitée à 70 ans. Si l’âge de souscription au crédit est donc proche de la soixantaine, l’offre d’assurance de la banque prêteuse perd tout son intérêt. Pour trouver un contrat adapté à leur situation, les seniors devraient orienter leur choix vers les formules individuelles. Avec ces dernières, l’âge limite est reconduit à 80 ou 85 ans. De même, la durée de couverture est prolongée jusqu’à 85 ou 90 ans. À part cela, grâce à la férocité de la concurrence, les barèmes tarifaires sont fixés à juste prix et restent à un niveau raisonnable. Parfois, certains contrats prévoient même la réévaluation annuelle des primes en fonction du capital restant dû. Cela revient à dire que les cotisations à payer diminuent avec le temps. Par ailleurs, si le souscripteur souffre d’une maladie handicapante (ex: cancer, l’infection VIH…) , il a toujours la possibilité de recourir au dispositif AERAS. Dans ce cadre, le tarif appliqué est plafonné par le pouvoir public. Sont concernés par cette mesure les crédits immobiliers, à la consommation et professionnels. Attention, cette convention n’inclut que les patients de moins de 70 ans au moment de l’adhésion et l’investissement octroyé ne peut excéder la limite de 32.000 euros.