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Crédit immobilier : le prêt à l’habitat pour les jeunes
Le prêt à l’habitat pour les jeunes s’adresse aux primo-accédants et plus particulièrement aux emprunteurs de moins de 30 ans. Entre assurance de prêt, maîtrise du TEG et allongement des cotisations, voici ce qu’il faut savoir pour bien négocier son contrat.
Crédit immobilier pour les jeunes : ce qu’il faut savoir
Quel que soit l’âge du client, les établissements de prêt privilégient souvent l’emprunteur en CDI. Un contrat de prêt à l’habitat dure en effet 17,2 ans en moyenne. Un contrat en CDD ne dépasse en revanche que rarement les 12 mois. Il est ainsi difficile de prétendre à un crédit immobilier avec ce type de contrat même si l’emprunteur est mieux payé qu’un autre en CDI gagnant le SMIC. Dans le cadre d’un emprunt souscrit avec son conjoint, il est possible que seul l’un des deux acheteurs soit en CDI. Il est dans ce cas plus facile de négocier les conditions du prêt ainsi que les modalités de remboursement.
De manière générale, les revenus d’un jeune en début de carrière sont faibles comparés à ceux d’un salarié actif depuis de nombreuses années. Il est donc souvent recommandé d’allonger la durée du contrat pour minimiser les mensualités et devenir propriétaire sans amputer sa capacité d’épargne. La durée de remboursement idéale va au moins jusqu’à 25 ans voire plus dans la mesure du possible. Il ne faut cependant pas oublier que le coût du prêt est dans ce cas plus important. Si l’emprunteur a la possibilité de fournir un apport personnel, il peut devenir propriétaire avec un taux d’endettement inférieur à 33 % de ses revenus.
Négocier son contrat de prêt
Avant de s’engager, il est important de comparer les différents contrats de prêt et faire jouer la concurrence d’un établissement à l’autre. Le TEG affiché par les banques reste le meilleur moyen de trouver les contrats les plus intéressants. Le Taux effectif global tient en effet compte des frais de dossier, du taux d’intérêt, de l’assurance de prêt ainsi que des pénalités de remboursement anticipé. Il suffit de se référer à ce chiffre pour négocier avec sa banque. D’autre part, il faut savoir que l’assurance proposée par les organismes de prêt n’est pas adaptée à un emprunteur jeune. Mieux vaut souscrire un contrat individuel pour bénéficier d’une couverture adaptée, mais également pour réduire le montant des mensualités.
Enfin, il existe de nombreuses aides proposées par les pouvoirs publics spécialement destinées aux primo-accédants. Il est recommandé de se renseigner sur celles dont on peut bénéficier en tant que jeune emprunteur. Il peut s’agir du Prêt à taux zéro, du Prêt à l’accession sociale ou encore du dispositif Action logement si l’employeur y cotise. Certaines banques proposent même des conditions avantageuses aux primo-accédants pour favoriser l’accession et séduire une clientèle de jeunes actifs.