Crédit immobilier : une chute vertigineuse des taux !
Les chiffres révèlent que les taux du crédit immobilier n’ont jamais été aussi bas depuis 70 ans. À l’heure actuelle, obtenir un taux de moins de 3 % pour un prêt sur 25 ans est loin d’être un exploit.
Une baisse non uniforme
Le taux du crédit immobilier subit une nouvelle fois une baisse significative. Cependant, celle-ci ne semble pas s’appliquer de manière uniforme sur toutes les régions de l’Hexagone. En effet, certaines régions y sont plus sensibles que d’autres. Ainsi, dans le nord du pays, une baisse de l’ordre de 0,15 % a été constatée sur les prêts de 25 ans tandis que dans le Sud-ouest, la diminution des taux appliqués gravite autour de 0,10 % pour un emprunt sur 20 ans. Dans la plupart des régions, le taux moyen est de 2,80 % alors que dans la région nord, le taux des emprunts immobiliers stagne à 3 % malgré une diminution non négligeable de 0,25 %. Dans l’Ouest et le nord du pays, le taux moyen varie entre 3,10 % et 3,25 % si au niveau national, il est de l’ordre de 3, 10 %.
Une augmentation du pouvoir d’achat
À côté du taux de crédit en berne, les acheteurs bénéficient aussi d’un contexte favorable à l’achat grâce à un prix de l’immobilier plus accessible et plus enclin à la négociation. Ceux qui souhaitent concrétiser leur projet immobilier peuvent donc le faire dans les meilleures conditions et c’est sans surprise qu’une augmentation des transactions immobilières vient d’être enregistrée. Le pouvoir d’achat se retrouve, en effet, consolidé et le moment est propice à l’acquisition. Il faut noter que même si le prix de l’immobilier a chuté, certaines régions restent plus accessibles que d’autres. Tel est le cas de Marseille ou de Strasbourg où les prix ont atteint un niveau particulièrement bas.
À chaque banque sa stratégie
Une baisse est constatée sur le taux d’intérêt apposé au crédit immobilier, cependant, elle n’est pas la même dans toutes les institutions financières. Chaque banque possède sa propre stratégie de fonctionnement. Certains organismes appliquent des taux d’intérêt plus attractifs que leurs concurrents. À Toulouse, par exemple, il est possible d’obtenir un taux allant jusqu’à 2, 45 % sur 20 ans tandis que certaines métropoles comme Nantes, Strasbourg et Paris maintiennent leur taux entre 2, 60 % et 2, 65 % malgré la forte compétitivité du segment.
Cette baisse devrait permettre au secteur immobilier de retrouver un certain dynamisme, d’autant plus que les analystes ne prévoient pas une hausse importante dans l’immédiat. C’est également un contexte propice à la renégociation du crédit pour certains propriétaires désireux de réduire le coût de leur investissement immobilier.
