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Encadrement des tarifs locatifs, une menace pour le secteur
Le projet de textes portant sur l’encadrement des tarifs locatifs a été présenté devant les parlementaires. Les mesures avancées par le ministre en charge du Logement, Cécile Duflot, ne font pas l’ unanimité auprès des propriétaires et des professionnels de l’immobilier.
Le propriétaire est le grand perdant
Les mesures proposées par Cécile Duflot sont sensées faciliter l’accès des plus nécessiteux au logement. Le gouvernement envisage d’instaurer une assurance permettant au propriétaire de pallier une éventuelle défaillance du locataire. Cette garantie baptisée GUL — Garantie universelle des loyers — s’élèverait à 1 % du prix locatif proposé.
Les acteurs immobiliers indiquent que l’État ajoute un supplément de coût dans le budget du bailleur. Ce dernier ne peut être que perdant dans le processus. Le propriétaire ne peut être sûr que les occupants de son logement aucunement impliqués dans le paiement de la prime de GUL prennent soin du bien objet du bail.
Pour manifester leur mécontentement, les professionnels regroupés au sein de la Fnaim menacent de boycotter les travaux des observatoires des tarifs de location, qui verront le jour incessamment.
Risque de contraction de l’offre
Les acteurs du secteur immobilier ne voient rien d’incitatif dans cette démarche du gouvernement. Jean-François Buet, le premier responsable de la Fnaim, explique que les mesures trop contraignantes de la ministre Cécile Duflot ne peuvent que décourager les épargnants qui envisagent d’investir sur le marché locatif.
Le prélèvement de 1 % effectué sur les revenus locatifs va s’ajouter aux charges du propriétaire. Ce qui compromet davantage le rendement de l’investissement locatif à moins que le bailleur puisse répercuter l’excédent de coûts sur son tarif.
Les professionnels de la construction redoutent de ce fait une contraction de l’offre de logement sur le marché de la location. Une telle éventualité ne peut que précipiter le secteur immobilier dans une crise encore plus violente.
Quid du plafonnement des honoraires des agents immobiliers ?
Les professionnels du secteur de l’immobilier s’inquiètent de l’avenir du secteur comme ils s’inquiètent pour leur métier. Les acteurs du marché sont montés au créneau apprenant que le projet de texte du gouvernement comprend aussi une mesure visant à plafonner les coûts des prestations des agents immobiliers.
Les principaux concernés expliquent que cette disposition ne fait que discréditer leur profession. La ministre en charge du Logement défend son programme en affirmant que certains responsables d’agence immobilière pratiquent des tarifs ne reflétant pas la réalité du marché.
La membre de gouvernement précise que les seuls frais devant être acquittés par le locataire sont ceux relatifs à l’établissement de l’état des lieux et ceux se rapportant à la rédaction du contrat de location.