Hausse modérée des taux de prêt immobilier !
Comme les taux de crédit immobilier semblent ne plus vouloir redescendre, les futurs acquéreurs s’intéresseront sans doute à l’évolution des taux et aux villes où leur niveau est le plus bas.
Les taux en hausse ce mois d’octobre, mais toujours à un niveau très bas
La hausse des taux de crédit a marqué ce mois d’octobre : dans six villes sur dix, une augmentation des taux a été enregistrée, tout comme les évènements au mois de juillet et de septembre. Même si les meilleurs taux en France sont remontés par rapport à septembre, la situation n’est pas dramatique. Au niveau du palmarès des taux, voici le classement pour ce mois :
Montpellier prend donc la place de leader avec 2,85% sur un prêt de 20 ans. Il s’agit d’une place occupée il y a peu par la ville de Nice. Strasbourg vient monter à la seconde place, avec un taux de 2,89% sur 20 ans. Le trio de tête est alors complété par Marseille, qui remonte de deux bonnes places par rapport au mois dernier. Toulouse en fait de même, en finissant 5ème au classement des meilleurs taux de prêt : la ville marseillaise propose un taux de 3% sur 20 ans, soit une baisse de 0,05% par rapport à celui du mois de septembre.
Les investisseurs n’ont rien à craindre car la hausse sera très progressive
Même si la tendance des taux est actuellement à la hausse, cela ne devrait pas impacter davantage le marché étant donné que même à 3,15% sur 20 ans, les taux seraient encore à un niveau historiquement bas.
Toutefois, il semblerait que les institutions de prêt ont bien fait remonter leurs taux en octobre, même pour les meilleurs dossiers. Les candidats à l’acquisition pourraient alors se poser des questions, mais ils ne devraient pas trop s’inquiéter étant donné que les taux devraient, comme les OAT, augmenter de manière très progressive.
Le pouvoir d’achat immobilier est en recul sauf à Toulouse et à Montpellier
Au niveau du pouvoir d’achat dans le secteur de l’immobilier, l’on ne retrouve que les villes de Toulouse et de Montpellier à afficher un pouvoir d’achat en progression. Autrement, le recul des prix a été enregistré dans pas moins de 40% des villes. Quoiqu’il en soit, la baisse des prix n’a rien changé au fait que la demande en logements dans les grandes villes de France n’est toujours pas satisfaite par l’offre existante. De plus, même avec des taux à un niveau plus qu’encourageant, il n’y a pas eu de réel changement pour ces marchés qui sont restés très sollicités.
