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Immobilier ancien : Crédit Agricole s’attend à une contraction 5 % des prix pour 2013 et 2014
La banque Crédit Agricole vient de publier une étude portant sur les perspectives du marché immobilier. L’institution financière tout en restant prudente se montre optimiste concernant le marché des logements anciens. Les détails.
Les prix attendus à la baisse dans l’ancien
Les prix immobiliers dans le secteur de l’ancien devraient baisser de 5 % pour l’exercice en cours. C’est ce qu’affirme la banque Crédit Agricole dans une étude qu’elle a rendue publique la semaine dernière. Le groupe financier ajoute que cette tendance devrait se maintenir en 2014, période pendant laquelle une contraction d’une importance à peu près similaire est attendue.
Le banquier confirme ainsi les estimations des professionnels du secteur en début d’année. Ces derniers prédisaient une baisse des prix, mais ils ont avancé des chiffres moins ambitieux selon les régions et pour l’ensemble du secteur. L’institution bancaire note par le biais de son économiste spécialiste du logement, Olivier Eluère que les prix baisseront si le taux de l’ OAT ne s’emballe pas.
Un bémol cependant
Le technicien explique qu’une spirale accentuée de la baisse ne devrait pas être envisagée de sitôt. En effet, même si les agents immobiliers proposent des offres très attractives pour inciter les indécis à se lancer dans un achat immobilier, les candidats à l’acquisition tenant compte de la difficulté économique n’oseront pas engager leur budget dans un projet à long terme.
Olivier Eluère ajoute que les accédants à la propriété se font désirer parce qu’ils sont découragés par la valeur trop élevée de la pierre et par les différentes réformes fiscales appliquées dans le domaine immobilier. Ceux qui se décident à acheter une maison le feront lorsque les conditions de l’offre leur conviennent, c’est-à -dire : prix bas et taux de crédit intéressant et modalités de garantie avantageuses.
Capfi se montre sceptique
Tous les espoirs sont donc jusque-là permis sauf que la société Capfi, une agence de courtage spécialisée en prêt immobilier semble indiquer le contraire. Sceptique, le professionnel affirme que le taux bancaire risque de repartir à la hausse après le relèvement en juin dernier de la valeur de l’OAT sur dix ans.
Le courtier explique qu’une augmentation de 1 % du coût de l’emprunt compromettrait les projets des acquéreurs immobiliers. Dans ce cas de figure, les candidats à l’achat ne pourront concrétiser leur rêve que si les prix du marché reculent de 8,49 %. Ce qui semble illusoire dans le contexte actuel de crise.
Le Patron du cabinet de courtage, Philippe Taboret indique que les banques ne tarderont pas à répercuter les coûts supplémentaires occasionnés par l’augmentation de ce taux de référence sur leur tarif.