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Investissement immobilier : investir en viager en 2016
Le viager est un type de placement qui connait un renouveau en France. Si certains pointent du doigt l’immoralité de cette opération, d’autres apprécient sa rentabilité et sa facilité. En effet, la population française vieillit et 72 % des retraités disposent d’un bien immobilier. La situation démographique actuelle offre donc une belle occasion à ceux qui souhaitent se constituer un patrimoine avec un apport raisonnable et dans de bonnes conditions.
À propos du viager
Il s’agit d’un investissement qui consiste à acheter un bien immobilier avec des modalités de paiement particulières. En principe, le propriétaire (crédirentier) vend à un tiers (débirentier) son patrimoine pour percevoir une somme initiale appelée : « bouquet » au moment de la vente et une rente viagère tout le restant de sa vie. Ce type d’opération peut être effectué de deux manières :
- Le viager libre : Le débirentier peut occuper ou mettre le bien en location. Mais comme compensation, le prix du bien sera moins profitable.
- Le viager occupé: Le crédirentier vit toujours dans la maison en question. Une décote d’occupation est donc appliquée sur le prix de vente. En contrepartie, l’acheteur n’a aucun droit sur le bien. Ainsi, il ne peut pas l’habiter ni le louer, et ce, pendant la retraite du vendeur. Cette pratique représente 95% des transactions en viager.
Les avantages sont appliqués dans les deux sens. Du côté de l’acheteur, l’acquisition sera moins onéreuse, surtout si le propriétaire décède avant l’espérance de vie définie dans le calcul. De plus, l’achat est différé puisque le prix d’achat est réparti en rentes viagères. Pour le crédirentier, cette opportunité lui donne la possibilité d’empocher des revenus à vie.
Investir pour cette année?
Si vous avez décidé d’investir en viager en 2016, opérer sur le marché secondaire est la solution la plus aisée. Avec un intermédiaire, il sera plus facile de trouver une belle opportunité dans le plus bref délai. Sur internet, il y a déjà divers sites qui mettent en relation les acquéreurs avec des vendeurs. Pour connaître les offres les plus avantageuses, il convient d’évaluer le montant du bouquet, la rente viagère ainsi que l’espérance de vie du vendeur. Cela permet de calculer le coût global de l’acquisition. Si celui-ci est largement supérieur à la valeur du bien, mieux vaut opter pour une autre proposition.
Par ailleurs, afin de mutualiser le risque de rallongement de la durée de vie du vendeur, le débirentier a la possibilité d’investir son argent dans un fonds commun de placement où plusieurs investisseurs entrent en jeu. En pratique, celui qui assure la gestion du capital achète sur le marché du viager des biens immobiliers diversifiés pour en dégager une plus-value à la revente. Mais attention, dans dernier cas, l’acquéreur ne récupère pas le logement au décès du vendeur. À terme, il perçoit seulement une surcote qui s’ajoute au capital engagé. Dans ce cas, on parle donc d’un véritable investissement.