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La Commission européenne renforce la surveillance de la France : quels impacts sur les taux de l’immobilier ?
La Commission européenne a annoncé début mars que le contrôle des comptes publics de la France sera renforcé. Toutefois, cette mesure ne devrait avoir aucun impact significatif sur les taux de l’immobilier.
Pourquoi la Commission européenne renforce-t-elle sa surveillance ?
Les raisons qui ont poussé la Commission européenne à renforcer sa surveillance française reposent sur divers facteurs. Il s’agit essentiellement de reproches faits à la France depuis 2012 et qui résultent des nombreux déséquilibres macroéconomiques sévissant dans le pays. Ceux-ci freinent sa croissance et contribuent à l’apparition de nombreux problèmes. On peut entre autres citer une compétitivité relativement faible, une importante dette publique qui ne cesse de croître, des marges réduites pour les entreprises en raison d’un coût du travail très élevé, mais également une complication du déficit commercial.
La Commission européenne affirme par ailleurs qu’un manque de transparence est perceptible sur certains points de l’économie française. Il s’agit notamment de la réalisation du plan de redressement ainsi que des actions correctives prévues. Cette visibilité réduite ne fait d’ailleurs qu’aggraver la situation, car même si des efforts sont entrepris, il est difficile d’évaluer leur ampleur et leur efficacité sans communication de la part des responsables.
La CE justifie à travers ces éléments la surveillance renforcée de la France qui doit donc rapidement entreprendre des mesures amélioratives pour sa macroéconomie. Au même titre que le triple A et le AA+ perdus en 2012, le contrôle réalisé par la Commission européenne sur les comptes publics français ne devrait toutefois avoir aucune influence sur le niveau des taux immobiliers.
Quel impact sur les taux du crédit immobilier ?
Comme évoquée précédemment, la décision de la Commission européenne ne devrait pas modifier les taux du crédit immobilier. Un contrôle des comptes publics n’aurait en effet aucun impact sur le taux des Obligations assimilables au Trésor et n’aurait donc également aucun impact sur les taux immobiliers actuellement à un niveau bas. Pour rappel, l‘OAT 10 ans est utilisé par les établissements bancaires pour fixer les taux fixes de crédit appliqués dans l’immobilier. Les emprunteurs ainsi que les investisseurs auront ainsi la possibilité de souscrire à un emprunt sans crainte de hausse ou d’exclusions.
Pour les analystes, deux raisons permettent d’expliquer l’absence d’impact sur les taux immobiliers. On peut en premier lieu évoquer la réactivité des marchés financiers qui avaient anticipé l’annonce de la Commission européenne. Ils ont en effet suivi la situation économique en temps réel et ont ainsi pu déduire à l’avance ce qui allait se produire. L’absence d’effet de surprise a de ce fait permis de préserver les taux au même niveau.
Ensuite, on peut également affirmer que la surveillance renforcée imposée par la CE n’a pas obtenu l’effet recherché. Les marchés considèrent plus cette mesure comme un simple moyen de pression que comme un véritable outil rectificatif. Jusqu’à maintenant, aucune mesure n’a d’ailleurs suivi cette annonce. Des mesures auraient cependant dû inciter la France à mettre rapidement en oeuvre les réformes qui auraient pu améliorer la situation du pays.