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La mobilité résidentielle recule de 5,1 % depuis janvier
Le prix des loyers a amorcé une baisse depuis le début de l’année, mais reste sur une tendance haussière par rapport à la situation de 1998. Les professionnels de l’immobilier ont constaté un recul de la mobilité résidentielle chez la population.
Les familles déménagent moins
La dégradation du marché locatif français est bien réelle. Cette situation se manifeste par une diminution de 1 % des loyers au cours du T1 2012. Le prix du mètre carré passe de 12,5 euros en 2011 à 12,4 euros cette année. Malgré cela, la situation est loin de s’arranger. Les professionnels du marché indiquent que les cours ont progressé de 2,9 % tous les ans en l’espace de 14 ans. Les propriétés restent inoccupées pendant un délai allant jusqu’à plus de deux mois tandis que les ménages français déménagent de moins en moins. L’observatoire Clameur note que la mobilité résidentielle a reculé de 5,1 % depuis janvier.
Baisse généralisée des prix du loyer
La chute du prix des loyers tend à se généraliser, mais reste inférieure au taux d’inflation. Une enquête réalisée au T1 2012, par l’Observatoire Clameur sur 80 localités de 60 000 habitants a révélé que les baisses les plus importantes ont été observées à Nancy 3,7 %, à Toulouse 2,7 % et à Bordeaux, où les coûts ont diminué de 2,6 %. La capitale parisienne, bien que restant à un niveau élevé, n’échappe pas à la règle. Les coûts du logement en location y ont diminué de 0,6 %. Malgré cette tendance baissière, le prix reste hors de portée des locataires.
Le rendement des investissements s’amenuise
Le mécanisme du marché tourne en faveur des demandeurs. Les investisseurs sont obligés de faire plus de concessions pour attirer les locataires. Beaucoup se plaignent d’une diminution de la rentabilité de leur investissement. Dans le secteur immobilier, l’on estime à 4 % ce rendement (avant déduction des impôts) alors que ce taux était de 6,5 %, il y a encore une décennie. Les récentes réformes fiscales n’ont fait qu’aggraver la situation. La concurrence est telle que les propriétaires, pour pouvoir espérer louer leur bien, sont contraints de proposer des logements de très bonne qualité.