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Les ménages modestes français menacés par la hausse des taux
Les notaires de France ont publié une note annonçant que si les taux de crédit immobilier venaient à connaître une hausse, les ménages français les moins nantis qui aspirent à l’accession à la propriété se verraient impactés directement.
Taux de crédit et prix, un éternel chassé-croisé
Les notaires ont souligné le fait que le marché de l’immobilier aurait dû reprendre de l’ampleur avec la cessation de hausse des prix et de la diminution des taux d’intérêt concernant les prêts immobiliers. Selon eux, cette relance du marché n’a pas eu lieu étant donné la situation macro-économique qui a fait que la baisse des prix a été anticipée dans certaines zones.
Toutefois, cette baisse des prix a été stoppée par le niveau très bas des taux. Ces derniers ont également permis de garder les ventes à un certain seuil, où le marché est orienté essentiellement vers l’accession à la propriété. À titre d’exemple, les prix dans l’ancien ont connu une baisse, dans 75 % des départements pour les appartements et à hauteur de 50 % des départements pour les maisons. L’on peut par exemple citer le Var, le Vaucluse, la Charente Maritime, ou encore le Morbihan, etc.
Les taux pourraient même augmenter plus tard
Et pourtant, les observateurs pensent que cette baisse des taux est arrivée à son terme ; certains pensent même que pour les deux ans à venir, ces taux pourraient repartir à la hausse.
Les notaires estiment que même si cette théorie se tient, il se pourrait que les prix de l’immobilier baissent d’un cran, mais la possibilité d’une remontée du pouvoir d’achat des acheteurs en général est à exclure. Voilà de quoi figer le marché encore une fois.
L’ancien plombé par l’inexistence d’aides
Les acquéreurs souffrent déjà assez de l’inexistence de subventions dans l’ancien. Si les taux de prêts immobiliers montent également, les ménages modestes primo-accédants se verraient véritablement défavorisés, étant donné que le PTZ était souvent le financement le plus prisé de ces acheteurs, mais il n’est plus aussi incitatif depuis qu’il est devenu le PTZ +. En effet il est accordé uniquement aux projets d’achat ou de construction de bâtiments neufs.
Les nouvelles normes gonflent les prix du neuf
Dans le neuf, ces mêmes acquéreurs doivent assumer une importante augmentation des prix de construction, étant donné que des normes nouvelles ont été adaptées, entre autres la RT 2012, concernant la performance énergétique du bâtiment.
L’accession à la propriété difficile pour les ménages modestes
 En définitive, les taux qui ont baissé ces derniers mois n’ont été que très peu compensateurs des prix en hausse pour les primo-accédants. Ceux qui comptaient sur leurs revenus pour avoir une marge de manÅ“uvre quant à eux n’ont plus accès au prêt à taux zéro.
Sans la possibilité d’avoir un apport personnel financier conséquent, les ménages français modestes ne peuvent accéder à l’accession à la propriété.