Les tarifs de l’immobilier sont plus chers à proximité des grands lycées de la capitale
La qualité des infrastructures scolaires influe sur le prix de l’immobilier dans la capitale. L’étude menée par Wall-Market.com confirme que l’existence d’un grand lycée dans un quartier augmente les prix des biens proposés à la vente.
Des tarifs 15Â % plus cher…
Les prix des maisons dans Paris varient en fonction des infrastructures scolaires disponibles dans chaque zone. Le site spécialisé dans les publicités en ligne Wall-Market.com révèle dans un sondage diffusé sur la toile cette semaine que les tarifs immobiliers sont de 5 % à 15 % plus chers dans les quartiers où sont localisés les lycées les plus reconnus de la capitale.
Le marché est segmenté en fonction de la carte des établissements scolaires établie il y a un demi-siècle de cela. Ainsi, les parents ne peuvent pas inscrire leurs enfants dans un lycée situé en dehors de leur périmètre. Du coup, les candidats à l’acquisition cherchent à acheter un logement ou un appartement dans une zone proche de l’établissement qu’ils souhaitent pour leurs descendants.
Le prix du m² monte jusqu’à 14 000 eurosÂ
Ainsi, envoyer son enfant dans un lycée de renommée internationale n’est pas gratuit dans la capitale. Wall-Market.com indique qu’un candidat à l’achat immobilier doit débourser entre 12 800 euros et 14 000 euros par mètre carré s’il souhaite s’installer dans ces endroits où l’on peut trouver un excellent établissement secondaire.
Un portail d’annonces affiche une toute petite chambre n’offrant que 7,86 mètres carrés au tarif de 101 000 euros. Les acteurs du secteur précisent que les petites habitations sont très demandées. Les ménages aisés peuvent acquérir un logement de 109 m² sis dans le cinquième arrondissement pour la somme d’un million et demi d’euros.
Le palmarès des quartiers
Les prix de l’immobilier sont hors de portée du plus grand nombre au centre de Paris. Les localités les plus chères en matière immobilière sont celles se trouvant aux alentours des célèbres lycées Henri IV et Louis Le Grand dans le cinquième arrondissement. L’immobilier se négocie dans ces endroits à des prix de 12 % à 15 % plus élevés que les tarifs appliqués dans les autres quartiers de la ville.
Viennent ensuite les établissements comme le lycée Pasteur ou encore Jean-Baptiste Say dans le seizième arrondissement où les candidats à la propriété doivent payer 8 % à 10 % de plus que le cours du marché. Janson de Sailly (seizième arrondissement) et Chaptal (Huitième arrondissement) sont également des lycées très recherchés par les parents.
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solange
