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Les taux fixes du crédit immobilier supprimés en 2015 ?
Les taux fixes du crédit immobilier pourraient bientôt disparaître. Le Comité de Bâle chargé de réglementer le secteur bancaire envisage en effet une recommandation allant dans ce sens.
Le Comité de Bâle envisage la suppression des taux fixes
Selon le souhait du Cômité de Bâle, les taux fixes disparaîtront probablement d’ici 2015. Un tel scénario est en effet sérieusement envisagé par l’institution créée au milieu des années 70 et chargée de réguler la finance à travers le monde. Bien que non contraignants, les documents qu’elle émet engagent moralement ses membres. L’Union européenne reprend d’ailleurs ses directives bancaires. De ce fait, si la suppression des taux fixes se confirme, toutes les banques de l’UE devront l’appliquer. On redoute cependant une telle mesure du côté des banques françaises, car le marché immobilier pourrait s’en retrouver déstabilisé.
Celles-ci auraient ainsi envoyé une lettre au Comité de Bâle pour lui demander de maintenir les taux fixes. Le marché immobilier commence en effet à reprendre des couleurs grâce à la baisse historique des taux. Une telle décision aurait inévitablement des impacts négatifs sur sa stabilité. D’ailleurs, les banques révèlent que 9 emprunteurs sur 10 optent pour le crédit à taux fixe en France craignant une crise similaire à celle des subprimes provoquée par des taux semi-variables. Elles révèlent également que les crédits à taux variables ont connu une baisse à 2,6 % durant le mois de septembre. Les emprunteurs semblent donc se tourner davantage vers les prêts à taux fixe.
Les raisons d’une telle décision
Si les taux fixes connaissent un franc succès en France, diverses raisons justifient la décision du Comité de Bâle. En premier lieu, celle-ci viserait à uniformiser les différents prêts immobiliers à travers le monde sachant que le dispositif des taux fixes ne concerne que quelques pays. Elle préserverait ensuite les banques qui sont inévitablement tenues de rembourser la différence en cas de remontée des taux. Dans le cadre d’un crédit à taux variable, c’est pourtant l’emprunteur qui rembourse. Le Comité de Bâle souhaite ainsi préserver les établissements bancaires et faire peser la contrainte du remboursement sur les particuliers.
Pour rappel, un crédit à taux variable voit son taux révisé chaque année à l’occasion de sa date anniversaire. L’indice de référence correspondant souvent au prix auquel les établissements de crédit s’accordent de l’argent à court terme est utilisé pour déterminer le taux de révision. Une marge allant de 1 à 3 % peut être appliquée à cet indice en fonction de la situation financière de l’emprunteur. Il s’agit ainsi d’un cas par cas, même si l’indice de référence est le même d’un établissement à l’autre. Par ailleurs, la révision des taux du crédit implique la disponibilité d’une trésorerie suffisante pour assumer l’évolution des mensualités.