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L’indicateur de taux de l’ ANIL démontre une légère hausse !
L‘agence nationale d’information pour le logement a récemment dévoilé son indicateur des taux concernant le premier trimestre 2014. Selon ce document et d’un point de vue général, les taux de crédit sont en légère hausse.
2014 commence sur une légère hausse des taux pour la plupart des banques
En comparaison avec le dernier trimestre de 2013, la plupart des banques auraient mesurément augmenté leur taux de crédit immobilier au cours du premier trimestre 2014. Comme à son habitude, l’Anil établit cet indicateur en fonction des taux recensés auprès de huit banques françaises. Pour ce premier trimestre, ce sont cinq banques parmi les huit qui ont procédé à l‘augmentation des taux de leur crédit sur quinze ans.
Deux d’entre elles ont par contre opté pour une diminution tandis qu’une autre a conservé ses taux du dernier trimestre de 2013. Avec cette légère hausse globalisée, les taux de crédits immobiliers reviennent à leur niveau du début de 2013, soit à environ 3,5 % en moyenne.
Des taux fixes sur 15 ans compris entre 2,95 % et 3,65 %
Si l’on examine les chiffres plus en détail, le taux fixe le plus bas enregistré du marché est de 2,95 % sur quinze ans, celui appliqué par la Banque Postale. Par ailleurs, il est important de souligner que les banques communiquent généralement à l’Anil une très large fourchette de taux. Par exemple, cette même banque applique le taux le plus élevé, soit 4,65 %. Juste après la Banque Postale, l’établissement prêteur proposant des faibles taux est le Crédit Agricole avec un minimum de 3 %. Viennent ensuite BNP Paribas à 3,90 %, la Caisse d’Épargne à 4 % ainsi que le Crédit Mutuel avec 4,10 %.
Il est important de noter toutefois que BNP Paribas s’est efforcée de baisser considérablement sa fourchette de taux de crédit sur 15 ans afin de ne pas paraître parmi les institutions de prêt appliquant les taux les plus élevés. Si au troisième trimestre de 2013 ses taux évoluaient entre 3,60 % et 4,60 %, ils se situent aujourd’hui entre 3,10 % et 3,90 %.
La remontée des taux peut avoir des conséquences néfastes
D’après l’Anil, les taux de crédits sont toujours aussi intéressants malgré la légère hausse enregistrée. Les professionnels de l’immobilier voient toutefois la situation d’un Å“il différent, et estiment que la hausse des taux de crédits peut être fatale à un marché qui peine déjà à reprendre. À titre d’exemple, la chute du nombre de transactions en 2012 trouvait son origine dans l’augmentation des taux au cours de cette même année. La stabilité affichée par certains établissements de crédit au cours de ce premier trimestre 2014 contribue toutefois à maintenir l’optimisme des candidats à l’achat.
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