Articles récents
- Les jeunes emprunteurs pénalisés par la méconnaissance de l’assurance de prêt
- Comment bien choisir son assurance de prêt ?
- Assurance de prêt vers des changements applicables en mai 2015
- Prêt immobilier : des avantages en perspective grâce aux taux bas actuels
- Tout savoir sur le rachat de crédit
Archives
- mars 2015
- février 2015
- janvier 2015
- décembre 2014
- novembre 2014
- octobre 2014
- septembre 2014
- août 2014
- juillet 2014
- juin 2014
- mai 2014
- avril 2014
- mars 2014
- février 2014
- janvier 2014
- décembre 2013
- novembre 2013
- octobre 2013
- septembre 2013
- août 2013
- juillet 2013
- juin 2013
- mai 2013
- avril 2013
- mars 2013
- février 2013
- janvier 2013
- décembre 2012
- novembre 2012
- octobre 2012
- septembre 2012
- août 2012
- juillet 2012
- juin 2012
Catégories
L’opposition saisit le Conseil Institutionnel à propos du RNCP !
Voilà maintenant une semaine que la loi Hamon sur la consommation a été adoptée, mettant en place des mesures telles l’instauration d’un registre national des crédits. Et pourtant, voilà que certains parlementaires remettent déjà en question la légitimité de ce registre.
Le registre des crédits déjà sur la sellette
Promulguée après de longs mois de débats, la loi Hamon a donné naissance à plusieurs mesures en faveur des consommateurs ainsi qu’à des innovations sur les délais de résiliation de l’assurance crédit immobilier. Particulièrement à l’origine des débats, la loi sur la Consommation inclut également la mise en place du registre national des crédits. Ce dernier point reste flou et équivoque pour de nombreux parlementaires. Dressés contre cette mesure dès la première proposition de cette loi, les députés et les sénateurs de l’opposition ont tout récemment saisi le Conseil constitutionnel.
L’opposition dénonce le caractère liberticide du RNCP
Des parlementaires issus du parti UMP ont saisi le Conseil Constitutionnel le 17 février dernier. La raison de cette action serait que l‘établissement de ce registre national de crédits représenterait pour eux une sérieuse entrave aux libertés individuelles. À l’origine, ce fichier a été pensé pour réduire et éviter le surendettement. Pour ce faire, il s’agissait de recenser sur une seule et unique fiche tous les crédits revolving, crédits à la consommation et autres prêts accordés.
Toutefois, les parlementaires en question estiment que l’établissement de ce registre pourrait entacher le sacro-saint principe constitutionnel du respect de la vie privée. En effet, ce fichier est destiné à être vendu de manière restreinte aux banques, compagnies et autres institutions de prêt, afin que ces derniers puissent évaluer rapidement le niveau d’endettement de chaque candidat au crédit. Selon les opposants, le risque est que ce registre pourrait tomber entre les mains de personnes peu scrupuleuses qui s’en serviraient à des fins commerciales.
Selon eux, le RCNP n’est pas assez complet pour être efficace
C’est ce caractère liberticide qui inquiète le plus les parlementaires de l’opposition ayant saisi le Conseil Constitutionnel. Par ailleurs, ces derniers estiment également que ce type de fichier n’aurait aucune efficacité dans la lutte contre le surendettement, dans la mesure où les crédits immobiliers n’y sont pas inscrits. Ce dernier point est d’autant plus pertinent que dans les cas de surendettement constatés chez les ménages français, les prêts immobiliers constituent près de 85 % des chiffres les plus alarmants. Selon les sénateurs UMP, le RNCP n’innoverait que très peu le FICP, qui représente déjà un outil d’identification des ménages concernés par le surendettement.
-
Jean-Claude Simon