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Marché de prêt : désertion des investisseurs
Les professionnels du marché du crédit immobilier ne parviennent toujours pas à relancer leurs activités malgré les efforts qu’ils entreprennent pour attirer les candidats à l’acquisition.
Les emprunteurs ne se bousculent pas
On est déjà à la moitié de l’exercice alors que les organismes prêteurs se trouvent encore loin de leurs objectifs en matière d’octroi de financement. Ces professionnels indiquent que les emprunteurs ne se pressent pas pour présenter leur dossier de crédit.
L’agence de courtage spécialisé en prêt immobilier, Cafpi note dans une étude qu’elle a publiée récemment que cette situation est due à une désertion des candidats à l’emprunt.
Le courtier explique que les primo-accédants, ceux cherchant à acquérir leur première d’habitation ont disparu du circuit redoutant une dégradation de leur situation financière. Le professionnel affirme par ailleurs que les investisseurs se montrent également hésitants.
Ces derniers attendent d’y voir plus clair sur les réformes entreprises par le gouvernement notamment celles visant à encadrer les tarifs de location.
Vendre pour racheter
Les organismes de crédit se trouvent dans une situation critique. Selon la même enquête, les seuls clients qui viennent demander un financement auprès de leur banque sont les propriétaires désirant céder leur maison dans le but d’en racheter une autre plus grande et qui servira de logement principal.
Philippe Taboret, le DGA de Capfi indique que cette clientèle se serait déjà éclipsée du marché si elle ne disposait pas de l’argent de la vente de leur logement. Le technicien note que les demandeurs de crédit — ceux qui osent encore à s’engager dans un projet d’envergure — projettent de prendre possession d’un bien dans le secteur de l’ancien.
La somme empruntée s’élève en moyenne à 183 294 euros pour une échéance d’environ 17 ans.
Les conditions d’emprunt restent intéressantes
Le marché de l’emprunt ne parvient pas à décoller alors que les multiples concessions effectuées par les banques pour inciter les potentiels acquéreurs à concrétiser leur projet. Les institutions de crédit se montrent plus souples concernant les modalités d’octroi de prêt sélection.
Certains établissements n’exigent plus un apport financier conséquent à leur client tandis que d’autres font l’effort de proposer des taux très avantageux. Capfi explique dans son étude que cette baisse du coût de l’argent a pour effet d’ améliorer le pouvoir d’achat immobilier de l’accédant à la propriété.
Alors, un emprunteur disposé à rembourser mensuellement 1000 euros à sa banque verra sa capacité d’emprunt progresser de 10,24 %. Ces ressources supplémentaires donneront à un acquéreur parisien la possibilité de viser un bien plus grand, mais il semble que cela ne suffit pas pour le faire changer d’avis.