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Principe du crédit immobilier pour les travailleurs indépendants
Qu’ils soient commerçants, artisans ou de profession libérale, les banques se montrent souvent exigeantes à l’octroi d’un crédit immobilier aux travailleurs indépendants.
Étude des revenus générés par l’activité du travailleur indépendant
Avant d’accorder un crédit immobilier à un particulier, qu’il soit salarié ou travailleur indépendant, les banques analysent quatre éléments essentiels, à savoir les revenus professionnels, l’apport personnel, la bonne gestion des comptes bancaires ainsi que le taux d’endettement. Toutefois, les travailleurs salariés sont beaucoup plus appréciés puisqu’ils bénéficient de bulletins de paie et d’avis d’imposition stables. Les travailleurs non salariés ou TNS, quant à eux, doivent fournir une certaine liste de documents financiers complémentaires pour faire pencher la balance en leur faveur. Les banques analysent de près les revenus générés par l’activité du TNS pour calculer son endettement. Par exemple, un commerçant qui génère des revenus stables et réguliers a plus de chance d’obtenir un crédit immobilier qu’une personne exerçant une profession libérale qui prélève des sommes de manière irrégulière et dont les écarts varient d’une année sur l’autre. Autrement dit, si l’emprunteur TNS bénéficie d’un bon apport et que son endettement n’atteint pas la limite du seuil autorisé, les banques accorderont de l’importance à son dossier de crédit. Par contre, si ses revenus sont incertains et que son endettement est élevé, il risque certainement de voir son dossier refusé.
Étude du bilan ou de la bonne santé de l’entreprise
Les banques analysent également d’autres critères essentiels avant d’accorder un crédit immobilier à un travailleur indépendant. Elles prennent en compte le bilan ou la bonne santé de l’entreprise de ce dernier pour déterminer les risques d’insolvabilité. Certaines banques exigent ainsi aux travailleurs non salariés de présenter deux bilans pleins au moins. Toutefois, il est toujours possible de présenter un seul bilan à condition qu’un second bilan en cours affiche un résultat concluant à la fin de l’exercice. Outre cette ancienneté, le TNS doit également présenter à sa banque son résultat comptable. Si ce dernier affiche une courbe croissante pendant une durée déterminée, les chances d’obtenir un crédit immobilier sont élevées. Par ailleurs, les banques passent également au crible les chiffres d’affaires de l’entreprise de l’emprunteur. L’analyste qui se charge du dossier de ce dernier appréciera mieux un CA en progression sur les dernières années. C’est un gage de stabilité et de pérennité sur les revenus futurs de l’emprunteur, et donc sa capacité à garantir le remboursement de son crédit. Au-delà des résultats comptables positifs, les banques prennent en compte les capitaux propres dont dispose l’emprunteur pour assurer le développement de son entreprise avant de lui accorder ou non un crédit immobilier. Avant de se lancer dans l’investissement immobilier, le TNS doit prendre en considération tous ces éléments.