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Report d’échéances : partiel ou total ?
Lorsqu’un emprunteur de crédit immobilier se trouve en difficulté, il lui est possible de recourir au report d’échéances et suspendre son remboursement pendant quelques mois.
Fonctionnement du report d’échéances
Durant la phase de remboursement de son crédit immobilier, il arrive parfois que l’emprunteur ait à faire face à des problèmes financiers passagers. Afin de le faire bénéficier d’une relative souplesse coté finances durant la durée de vie de son contrat, certaines banques proposent une solution permettant de suspendre le remboursement de ses échéances pendant quelques mois. Il s’agit du report d’échéance. Cette opération s’applique particulièrement aux offres de prêts immobiliers modulables, à taux fixe, variable et mixte. Ces dernières sont proposées généralement par la Caisse d’épargne, le Crédit Agricole, la Société Générale, le Crédit du Nord ou encore le Crédit Industriel et Commercial ou CIC. La suspension d’échéances est valable pendant la phase de remboursement du prêt uniquement. On distingue le report partiel ou simple et le report total ou complet.
Le report d’échéances partiel
Le report partiel consiste à suspendre le remboursement d’une partie des échéances de l’emprunteur pendant un à douze mois maximum selon les organismes de prêts. Il faut savoir qu’une échéance regroupe le capital restant dû ou CRD, l’intérêt et éventuellement l’assurance. En décidant de suspendre partiellement son remboursement, l’emprunteur ne paie pas le capital restant dû, mais seulement les intérêts y afférents et/ou les assurances. Le crédit s’allonge en effet en fonction de la durée de la suspension du remboursement des échéances. Le coût du report correspond au nombre et au montant des échéances reportées. Le montant de l’échéance de report est calculé à partir des intérêts et de l’assurance. Avant d’opter pour cette solution financière, quelques critères sont à prendre en compte. S’il s’agit d’un crédit modulable, mieux vaut vérifier s’il n’est pas plus opportun de négocier une baisse des mensualités plutôt qu’un report partiel.
Les caractéristiques de la suspension d’échéances totale
Par opposition au report simple, la suspension d’échéance totale est une solution onéreuse. En choisissant cette option, l’emprunteur ne paie pas le capital restant dû, ni les intérêts, ni les assurances éventuelles pendant la durée de la suspension. En revanche, les intérêts viendront se greffer sur le capital restant dû en fin de contrat. L’emprunteur ne devrait envisager cette solution qu’en dernier recours car le coût du report complet est donc fonction des intérêts. Plus la durée de la suspension est longue plus il aura à payer. Dans tous les cas de figure, le report d’échéances ne doit pas être réalisé en début du crédit puisque son coût va s’accumuler dans le temps et aura un grand impact sur le long terme.