Articles récents
- Prêt immobilier : la délégation d’assurance encore très peu utilisée
- Les types de prêts pour améliorer l’habitat
- Crédit immobilier : les prêts facilitant l’achat-revente à la loupe
- Choix d’une assurance de prêt : pourquoi faire appel à un courtier ?
- Assurance emprunteur : les réformes qui facilitent la vie des particuliers
Archives
- avril 2015
- mars 2015
- février 2015
- janvier 2015
- décembre 2014
- novembre 2014
- octobre 2014
- septembre 2014
- août 2014
- juillet 2014
- juin 2014
- mai 2014
- avril 2014
- mars 2014
- février 2014
- janvier 2014
- décembre 2013
- novembre 2013
- octobre 2013
- septembre 2013
- août 2013
- juillet 2013
- juin 2013
- mai 2013
- avril 2013
- mars 2013
- février 2013
- janvier 2013
- décembre 2012
- novembre 2012
- octobre 2012
- septembre 2012
- août 2012
- juillet 2012
- juin 2012
Catégories
Crédit immobilier comparez avec les banques étrangères !
Souscrire un crédit immobilier à l’étranger pour mettre en place un projet immobilier en France, c’est possible. Les transfrontaliers ont d’ailleurs l’avantage d’être à proximité de plusieurs établissements de prêts de pays différents à la fois, et peuvent ainsi comparer les offres de crédit.
Emprunter à l’étranger ? C’est tout à fait possible
Un ménage français pourra financer un projet immobilier en contractant un crédit dans une institution de prêt à l’étranger. D’ailleurs, il est possible de trouver des offres intéressantes dans ces pays étrangers. Cette option est d’ailleurs très prisée des transfrontaliers, surtout depuis que l’Europe a simplifié les procédures administratives. De plus, si le bien immobilier financé par le prêt se trouve sur le territoire français, l’emprunteur pourra profiter des garanties relatives à la loi Scrivener.
Les avantages d’emprunter à l’étranger
La protection de la loi Scrivener constitue le premier avantage d’emprunter dans une institution de prêt à l’étranger. Cette loi impose en effet aux banques de mentionner certaines informations dans l’offre de prêt comme le montant du crédit, la durée, ainsi que le taux appliqué ou encore le montant des frais divers. Ainsi, l’emprunteur aura la possibilité d’évaluer les conditions de son engagement par rapport au prêt. De plus, cette loi Scrivener accorde 10 jours à l’emprunteur pour réfléchir sur cette offre, sans que l’institution de crédit concernée ne puisse changer les conditions énoncées dans l’offre de prêt. Par ailleurs, les ménages français empruntant à l’étranger pourront profiter des mêmes conditions en France que dans toute l’Europe grâce à la Convention de Rome de 1980. Autre avantage, les banques présentes au sein de l’Union Européenne doivent conformer leur offre de prêt sur un même modèle, notamment concernant le TAEG, qui permet alors une comparaison rapide des différentes offres des banques dans toute l’Europe.
Les inconvénients possibles à prendre en compte
Emprunter à l’étranger présente toutefois quelques inconvénients. L’on peut par exemple nommer les conditions imposées par la convention de Rome qui sont refusées par plusieurs banques en Europe. De plus, la barrière linguistique risque de poser quelques problèmes de compréhension mutuelle : à moins de maîtriser parfaitement la langue étrangère en question, il y a de grandes chances que certains points importants soient flous pour les deux parties ou l’une d’entre elles, car les entretiens avec les conseillers ainsi que la rédaction du contrat seront alors très difficiles. Il faudra également que l’emprunteur soit transfrontalier, ou proche du pays de l’institution de prêt, car les déplacements dans le pays où est implantée la banque seront fréquents. Les frais de déplacements et d’hébergement pourraient être importants. Il faut savoir également que l’ouverture d’un compte en banque nécessite des frais importants dans certains pays, comme la Suisse ou le Luxembourg.