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Emprunteur à petit prix est-ce encore possible ?
Le taux d’emprunt ont très peu évolué depuis octobre pour marquer le pas en décembre. Les tarifs appliqués par les banques présentent des écarts considérables. Comment dénicher le bon contrat ?
Avoir le bon profil
Dans un contexte de crise, l’organisme prêteur se montre très prudent et étudie le dossier des clients au cas par cas. Les banques se montrent en général plus clémentes envers un client ayant un bon profil. Un apport personnel conséquent est un indice fort de la détermination de l’emprunteur à concrétiser son projet d’achat. Cette somme constitue également une garantie pour le banquier. Dans ces conditions, la banque peut accorder un prêt immobilier à un tarif de 2,97 % pour un contrat sur vingt.
Par ailleurs, il faut aussi savoir que le taux d’endettement et la situation professionnelle du candidat à l’acquisition s’avèrent déterminants dans le calcul du taux de crédit. La qualité du dossier de prêt conditionne peut aider le demandeur de prêt. Les spécialistes du marché d’emprunt notent que l’écart de taux – entre les 25 % des souscripteurs ayant contracté leur emprunt aux taux le plus bas et les quarts des demandeurs de financement payant au plus cher leur prêt – s’élève à 0,7 point pour les contrats à échéance de quinze ou vingt ans.
Privilégier les crédits à tarifs variables
Si le profil du demandeur d’emprunt influe sur le coût de son emprunt, le choix du taux de crédit peut aussi avoir un impact sur la décision de la banque. Les intervenants du marché indiquent les crédits à coûts fixes sont souvent frappés d’un taux plus élevé par rapport à un emprunt à tarif variable. Les dernières statistiques disponibles confirment en effet que le souscripteur contractant un financement à tarif fixe sur vingt ans a payé en décembre dernier 3,33 % alors que ce prix ne s’est élevé qu’à 2,80 % pour le même contrat, mais avec un taux variable.
Par rapport à cette situation, les candidats à l’acquisition se tournent vers les emprunts à taux variables. Les professionnels du marché de l’emprunt notent une augmentation de 9,2 % des effectifs des emprunteurs ayant opté pour ce type de financement au cours de la période considérée.
Espérer une nouvelle baisse des taux
Les spécialistes de l’emprunt immobilier estiment que le candidat à l’acquisition a toutes les chances cette année d‘emprunteur à petit prix. Les professionnels du secteur prédisent que les coûts de l’argent pourraient davantage diminuer. Pour l’heure, les conditions du marché n’indiquent aucun signe de reprise des tarifs du crédit. Le taux de l’OAT – Obligation assimilable du trésor – n’est pas prévu évoluer dans les prochaines semaines et les banques ne devront pas modifier leur politique commerciale.
Les candidats à l’achat immobilier peuvent ainsi espérer un nouveau recul des taux bancaires. Dans leurs prévisions, les spécialistes du marché des financements immobiliers s’attendent à ce qu’un contrat sur quinze ans se négocie à 3,05 % d’ici un mois. Ce tarif peut même descendre à 2,91 % en juin.