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Etre âgés et en couples pour être un emprunteur en 2013 !
Certains courtiers ont tiré un bilan en fonction de leurs données client et ont pu en dégager un portrait-robot de l’emprunteur type en 2013.
Une année 2013 difficile pour les emprunteurs
Généralement, tous les courtiers en crédit immobilier dressent en début d’année un portrait-robot de l’emprunteur type pour l’année passée. Pour l’un d’entre eux, les données clients ont permis de déterminer une certaine tendance au niveau des crédits immobiliers. Il est important toutefois de scinder le profil type des emprunteurs franciliens et ceux qui achètent ailleurs dans la mesure où les conditions diffèrent au niveau des conditions d’accession à la propriété. En premier lieu, le courtier affirme que l’emprunteur type serait dans la trentaine, surtout en région IDF, dont le taux atteint 52 % contre 44 % en province.
Ceux qui sont dans la quarantaine sont estimés à 36 % en ÃŽle-de-France, contre 24 % dans les autres régions. Selon les responsables, cette tendance est causée par les prix pratiqués en IDF, qui ne permettent l‘accès à la propriété qu’aux ménages âgés de 30 ans et plus et qui ont plus de moyens que les jeunes ménages. Généralement, ceux qui vivent dans la région ÃŽle-de-France viennent pour un emploi et hésitent longtemps à y acquérir un logement. Dans la majorité des cas, ils achètent en province où les prix sont plus accessibles.
Les emprunteurs célibataires moins nombreux en 2013
Par ailleurs, les prix de l’immobilier ont également entraîné un phénomène nouveau : les nouveaux propriétaires célibataires sont désormais moins nombreux par rapport à l’année 2012, soit respectivement 26 % contre 31 %. La grande majorité des acquéreurs sont des couples, que ce soit en ÃŽle-de-France ou dans les régions, atteignant respectivement 72 % et 74 % des emprunteurs. Il est évident que cette situation est une parfaite illustration de la baisse du pouvoir d’achat des Français. En effet, il n’est pas évident pour une personne seule d‘acquérir un logement au prix de l’immobilier actuellement, et ce, malgré les taux de crédit qui sont fort alléchants.
Il faut également noter que la fracture entre l’ÃŽle-de-France avec les autres régions est bien marquée : le revenu annuel des personnes en IDF est supérieur à 25000 euros pour près de 90 % des personnes, alors que dans les autres régions ce sont 54 % des ménages qui gagnent moins. Par ailleurs, cette étude peut également démontrer qu’il n’est pas impossible d’acquérir dans ces conditions même en ÃŽle-de-France, même si d’une manière générale cela est réservé aux ménages les plus nantis et qui bénéficient d’un emploi important et surtout stable.