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Le problème de compétitivité de l’économie ne vient pas de la hausse des tarifs immobiliers
Une étude menée conjointement par la FPI et l’institut spécialisé dans les recherches économiques Coe-Rexecode démontre que l’ évolution des tarifs immobiliers n’a pas d’incidence sur la compétitivité de l’économie de l’Hexagone. Les détails.
Un recul des prix accentue la crise dans le secteur du logement
L’institut Coe-Rexecode et la FPI – Fédération des promoteurs immobiliers – soutiennent dans leurs conclusions qu’un repli des prix sur le marché de l’immobilier n’entraine pas automatiquement une reprise de la consommation.
Le patron du centre de recherche explique que dans une vingtaine d’États membres de l’OCDE, les contractions des prix de l’immobilier n’ont été suivies d’une progression des dépenses des ménages que dans neuf pays.
Les auteurs de cette étude démontrent qu’en période de baisse des tarifs des biens, les accédants à la propriété ont tendance à épargner pour faire face aux éventuels impacts de la dégradation de la conjoncture économique.
Sachant que les promoteurs du secteur sont confrontés à une insuffisance d’offre, un recul de la valeur de la pierre ne peut qu’accentuer la crise qui sévit dans le secteur du logement.
Et si cela venait des charges salariales ?
Les tenants de cette thèse cherchent alors à expliquer le manque de compétitivité des entreprises de la France ailleurs. Les initiateurs de l’étude affirment que les augmentations des tarifs dans le domaine de l’immobilier sur la période 2003-2009 n’ont pas facilité la tâche aux entrepreneurs.
D’ailleurs, les entrepreneurs cherchent tous les moyens pour diminuer les coûts de location de leurs locaux. Cette période coïncidait avec l’époque où les entreprises ont dû revoir leurs charges salariales à la hausse.
La FPI estime que certes, le poids de l’immobilier n’est pas négligeable, mais les techniciens ont plutôt tendance à défendre que la perte de compétitivité des entreprises provienne plutôt de ce dernier facteur.
L’immobilier en partie responsable
Les initiateurs de cette étude vont plus loin dans leurs explications. Les professionnels de l’immobilier se rappellent que pendant la période 1991-1997, les entreprises étaient confrontées à une explosion des salaires de leurs employés alors que le tarif de l’immobilier se trouvait dans une tendance baissière.
Ce qui prouve que la variation des prix des locaux tertiaires n’a pas un rapport avec l’évolution de la situation financière des sociétés.
Ces argumentaires conduisent alors les techniciens à conclure que le problème de l’immobilier n’influe pas sur la compétitivité des opérateurs du secteur privé.
Par contre, ni la FPI ni la société Coe-Rexecode ne sont en mesure d’affirmer si les coûts immobiliers peuvent être, ne serait-ce qu’en partie responsables de la détérioration de la capacité des entreprises à faire face à la concurrence. La situation qui prévaut dans certaines villes de l’Hexagone semble le confirmer.