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Les jeunes ont du mal à accéder au crédit immobilier
Les primo accédants et les ménages à revenus modestes rencontrent de plus en plus de difficultés à accéder aux crédits immobiliers. Outre les conditions d’octroi durcies, le coût des opérations ainsi que l’accès aux PTZ+ leur empêchent d’obtenir les crédits immobiliers dont ils ont besoin.
Des établissements de prêt encore plus sélectifs
De plus en plus de jeunes et de ménages aux revenus modestes ont de plus en plus de mal à accéder aux crédits immobiliers, à cause notamment des conditions d’octroi encore plus dures établies par les établissements de prêt. En effet, un grand nombre d’établissements bancaires exigent des critères d’octroi que les primo accédants et les ménages aux revenus modestes ont du mal à réunir. Les dernières statistiques révèlent entre autres un taux de désistement qui a quasiment doublé en seulement quelques mois, passant de 10% à 20%, d’après les données fournies par un courtier renommé. Celui-ci confirme qu’il s’agit d’un désistement principalement motivé par les refus successifs émanant des établissements bancaires qui sélectionnent les emprunteurs sur la qualité de leurs dossiers de demande de crédit immobilier.
Des coûts en hausse
La hausse des différents coûts freine également les emprunteurs jeunes et ceux qui disposent de revenus modestes dans l’obtention d’un crédit immobilier. Les dernières statistiques confirment en effet qu’en 2013, les coûts générés par un crédit immobilier ont augmenté de 0,5 %, après une hausse générale de 1,3% en 2012. Pour cette année 2014, la hausse de ces coûts s’est établie à 0,9 % au mois de janvier. Par conséquent, 3,77 années de revenus seront nécessaires pour un ménage qui souhaite acquérir un crédit immobilier. Ce chiffre atteint même 4,44 années de revenus pour un emprunteur qui projette de réaliser un achat immobilier dans le neuf.
Les PTZ+ difficilement accessibles
La baisse des Prêts à Taux Zéro distribués en France a également rendu encore plus difficile l’accès des primo accédants et des emprunteurs aux revenus modestes aux crédits immobiliers. Il faut savoir que les Prêts à taux Zéro (PTZ+) ont constitué une partie importante des apports personnels de ces emprunteurs. Pourtant, aujourd’hui, ce type de financement a été surtout recentré sur l’investissement dans le neuf. Une telle mesure offre ainsi encore plus d’avantages aux ménages et aux emprunteurs qui disposent de revenus beaucoup plus aisés.
Un marché idéal pour les plus aisés
Une fois les primo accédants et les emprunteurs à revenus modestes écartés, le marché du crédit immobilier s’ouvre par contre aux emprunteurs les plus aisés et plus âgés qui proposent généralement d’excellents apports personnels lors de la souscription de leur crédit immobilier. D’ailleurs, d’après les dernières statistiques regroupées par les courtiers les plus renommés, le niveau de l’apport personnel fourni par ce profil d’emprunteur a augmenté de 2,6% depuis le mois de janvier 2014.