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Les taux de crédit immobilier seront prochainement revus à la hausse
Plusieurs courtiers prévoient une hausse des taux de prêt immobilier dans les mois qui viennent. La hausse sera en effet inévitable, après le maintien de ces taux à des niveaux historiquement bas.
Une hausse prévue pour l’automne
Au début de ce mois de juillet 2014, de plus en plus de courtiers, en particulier les plus connus sur le marché du crédit immobilier en France prévoient une hausse des taux immobiliers dans les mois à venir, c’est-à -dire dès l’automne prochain. D’après leurs analyses, le contexte économique actuel ne permet plus de maintenir les taux de crédit immobilier à leurs niveaux historiquement bas. Ils estiment ainsi que la remontée des taux sera faible, mais certaine, et démarrera certainement dès la rentrée au mois de septembre prochain. Cette progression des taux continuera ainsi jusqu’au mois de décembre. D’autres courtiers tablent même sur une hausse de 1% en un an.
Il est tout de même utile de rappeler qu’en France, au mois d’avril et au mois de juin dernier, les taux de crédit immobilier ont atteint des niveaux historiquement bas. En effet, ils se sont établis à 2,94 % hors assurance vers la fin du mois d’avril dernier, pour redescendre encore une fois à 2.85 % au mois de juin. Il s’agissait ainsi d’une baisse jamais enregistrée depuis les années 40, et ce, grâce à l’OAT 10 ans de la France qui s’établissait autour de 1,75 %. De plus, en se finançant à moindres frais, les établissements de crédit avaient la possibilité de proposer des taux assez bas pour se démarquer de la concurrence, et attirer encore plus de clients.
Éviter une bulle immobilière spéculative
Durant son intervention au Monde, Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France n’a pas manqué de noter cette hausse inévitable des taux immobiliers. Il base ainsi ses propos sur la situation selon laquelle le maintien des taux immobiliers à ces niveaux historiquement bas va de pair avec le soutien massif de la BCE – Banque centrale européenne – à l’économie. Il affirme ainsi que ce maintien à des niveaux aussi bas ne ferait que retarder la hausse des taux du marché.
D’après Christian Noyer, le maintien des taux immobiliers à des niveaux historiquement bas ne sera plus d’actualité, afin d’éviter la mise en place d’une bulle immobilière spéculative. Par conséquent, la BCE sera tenue d’abandonner sa politique monétaire accommodante actuelle, afin de laisser son taux directeur et les obligations de l’État qui y sont indexés repartir à la hausse. La progression de ces indices permettra ainsi de rétablir le niveau de l’OAT 10 ans et de revoir les taux d’emprunt immobiliers à la hausse.