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Les taux de crédit sont menacés par la titrisation !
Le gouverneur de la Banque de France vient de donner son aval aux banques pour reprendre la titrisation des prêts immobiliers. Certains courtiers craignent une remontée des taux.
Noyer invite les établissements de crédit à restaurer leurs marges
Tout récemment, la tendance haussière des taux de crédit semblait être quasi-consensuelle. Toutefois, l’augmentation se fait lentement et progressivement. C’est alors que l’annonce de Christian Noyer vient inquiéter de nombreux courtiers et les professionnels des crédits immobiliers : le numéro un de la BDF a en effet appelé les banques à redoubler la titrisation des prêts immobiliers. Une telle situation pourrait en effet faire basculer la situation et propulser les taux vers le haut.
Il faut rappeler que la titrisation est un procédé de refinancement bancaire, qui consiste pour les banques à relancer le marché des crédits immobiliers afin de rendre meilleur leur ratio de solvabilité. Justement, la titrisation a été conçue afin de rendre la dette des banques plus légères dans leurs bilans. La Banque de France encourage donc ces établissements à rajuster leurs marges, même s’ils devaient lancer le crédit immobilier comme produit phare afin d’obtenir de nouveaux contrats clients. Généralement, cette restauration de marges aboutit sur une hausse des taux d’intérêt appliqués par les banques.
Une relation avec les politiques monétaires
L‘augmentation des taux de prêts immobiliers semble alors être un passage obligé pour le marché, dans la mesure où cet appel de la BDF peut être considéré comme un symptôme d’un futur raffermissement de la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne. De plus, au vu de la hausse des taux aux États-Unis face à la conjoncture économique et après le changement de cap de la Réserve fédérale américaine par rapport à sa politique monétaire, la hausse des taux paraît également inévitable en Europe notamment en France.
Quels sont les risques à court terme ?
Certains courtiers sont toutefois moins pessimistes et affirment que la remontée des taux ne serait effective qu’en cas d’utilisation abusive de la titrisation en question. Ils illustrent d’ailleurs leur théorie en soulignant le fait qu’une seule banque a déclaré vouloir mettre en place une stratégie de titrisation de l’ordre de 2 à 3 milliards d’euros par an. Or, cela ne représente que 1,5 % de la production de crédits immobiliers pour la France entière. De toute manière, la titrisation ne risque d’impacter sur les taux de crédits immobiliers que si elle venait à concerner 30% du volume des prêts immobiliers. La remontée des taux de crédits immobiliers ne devrait donc pas survenir de sitôt et même si cela était, elle serait de faible ampleur.