Les taux du crédit immobilier restent stables !
L’observatoire Crédit Logement/CSA a annoncé dans son étude mensuelle que les taux dans l’immobilier sont restés stables en février. Ils s’établissent à 3,04 % quelle que soit la durée du crédit et restent particulièrement intéressants.
Les taux se stabilisent à 3,04 %
Après une forte hausse entre juin et octobre, les taux du crédit immobilier ont connu un léger recul durant le troisième trimestre 2013. Établis à 3,08 % en décembre, ils avaient continué à chuter durant les mois de janvier et de février avec de légères différences entre les marchés : de 3,12 % à 3,03 % sur le marché des travaux ; de 3,08 % à 3,02 % sur le marché du neuf ; et de 3,08 % à 3,06 % sur celui de l’ancien. La moyenne du taux d’intérêt se stabilise ainsi actuellement à 3,04 %. Crédit Logement/CSA affirme par ailleurs que la chute des taux a suivi celle de la durée des crédits qui est passée de 203 mois à 199 mois entre janvier et février.
Cette baisse serait due à la croissance de l’apport personnel des emprunteurs qui est en croissance de 4,8 % en février alors qu’il était établi à -5,5 % en 2013, mais également au recul de la primo accession. Pour conclure son étude mensuelle, Crédit Logement/CSA affirme que l’année 2013 a vu le redémarrage de la production des crédits immobiliers après une chute de 26,4 % en 2012. L’octroi de crédit destiné au secteur de l’immobilier a en effet augmenté de 29,7 % l’année dernière et continue à progresser à un rythme annuel de 26,5 %.
Reprise timide de la production de crédits
Avec des taux d’intérêt stables au cours des précédents mois, la production des crédits immobiliers tend à reprendre timidement. Si la situation reste morose pour les analystes, il se pourrait que la situation pour ce 1er semestre 2014 laisse place à l’optimisme. Les taux devraient en effet se maintenir tandis que les banques devraient se concurrencer activement afin d’attirer de nouveaux clients. Des taux intéressants seraient ainsi consentis de la part des établissements de crédit, ce qui devrait favoriser la relance de la production. Pour autant, la Fédération française des banques annonce de son côté que le nombre de ménages ayant souscrit à un crédit à la consommation ou immobilier a actuellement atteint son niveau historique le plus bas.
La reprise devrait donc se faire moins vite qu’espérée vu que les ménages font désormais preuve de plus de prudence concernant les prêts, tous crédits confondus. Si 4,5 % d’entre eux affirment être prêts à souscrire à un crédit immobilier au cours des six prochains mois, on est encore toutefois loin des 6 % de 2007 qui représentaient environ 40 000 ventes annuelles de plus qu’aujourd’hui. Il apparaît ainsi que la reprise de la production de crédits dépendra en grande partie des établissements bancaires et de leur disposition à accorder ou non un prêt puisque seule leur politique commerciale permettra une croissance effective du secteur immobilier.
