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Vers une hausse modérée des tarifs de location
Les locataires peuvent s’attendre à une nouvelle hausse des coûts de leur loyer après la progression au T2 2013 de l’indice IRL. Les professionnels assurent toutefois que l’augmentation sera moindre que celles observées depuis T3 2010.
L’IRL augmente de 1,2Â %
L’Insee a publié les résultats de son enquête trimestrielle relative à l’évolution des loyers dans l’Hexagone. L’institut spécialisé dans les études économiques conclut que l’IRL — Indice de référence des loyers — a progressé de 1,2 % entre avril 2013 et juin 2013 en variation annuelle, passé à 124,44 au cours de la période étudiée.
Les techniciens notent que cet indicateur a augmenté à un rythme moins soutenu par rapport au trimestre précédent où une hausse de 1,54 % a été enregistrée. Les statisticiens expliquent que cela fait douze mois que l’IRL tendait à ralentir.
L’institut indique par exemple que cet indice a affiché une progression de 2,24 % au T1 2012 en glissement annuel. La valeur de référence du marché locatif se trouve ainsi à son plus bas niveau depuis le T3 2010.
Quels effets pour le locataire ?
À en croire les conclusions de l’Insee, cet indice se trouverait sur une tendance baissière depuis maintenant une année. Cela signifie que la hausse des tarifs locatifs devrait être moins importante par rapport aux mois précédents.
Il faut rappeler que cet indicateur sert à la fixation du montant supplémentaire que le propriétaire peut exiger des occupants de sa maison lors du renouvellement du bail ou à l’occasion de l’arrivée d’un nouveau locataire.
En effet, l’État se réfère au dernier chiffre de l’IRL pour limiter la hausse des loyers. Ainsi pour le cas d’un tarif initial locatif s’élevant à 1000 euros, le bailleur loueur ne devrait pas augmenter son prix annuel de location de plus de 144 euros. Cette valeur est obtenue en multipliant le loyer en vigueur avec le rapport entre l’ancien et le nouveau IRL.
Les origines du ralentissement de l’IRL
Pour expliquer le ralentissement de la hausse de l’IRL, l’Insee avance des arguments purement techniques. Cet indicateur est calculé en tenant compte de la progression du coût de la vie.
À ce propos, l’organisme d’étude précise que la stagnation de la valeur de référence dans le secteur locatif est due au fait que le prix aux consommateurs n’a cru que de 0,2 % au mois de juin en variation mensuelle tandis qu’une hausse de 0,9 % a été constatée sur un an glissant.
Les tarifs des matériaux sur le marché de la construction sont également utilisés pour déterminer le taux de cet indice. La méthode de calcul tient également compte de l’évolution des charges liées à l’entretien des bâtiments.