Actualite Immobilier

Assez classique. Sorti d’une école de commerce sans projet en 94, pas de travail.

J’ai commencé comme employé chez Foncia à Marseille pour pouvoir payer mes charges. Je me suis piqué au jeu et suis devenu gestionnaire rapidement. 3 ans après je suis allé sur Lyon pour diriger une structure de 20 personnes pour le compte d’un groupe.

30 mois après je les ai quittés pour créer ma boite à Marseille que je développe depuis le 27/02/2002. Nous sommes 20 personnes et nous faisons toutes les activités immobilières de gestion locative, syndic de copropriété, location et transaction.

Bien puisque cette expérience m’a permis de comprendre ce métier, ce monde de la copropriété, puis de la gestion locative et ensuite de conseiller des achats et des ventes. En fait il m’a permis de m’investir pleinement, d’être absorbé, conquis … un peu obsédé.

J’ai aimé sa complexité, trouver des solutions à l’épaisseur de la réalité, répondre aux questions de nos clients, à leurs difficultés.

Qu’est-ce qui t’as poussé à créer ta boîte? Que penses-tu offrir de plus que celles déjà présentes sur le marché?

Depuis l’âge de 12 ans, je veux être indépendant, créer ma boite. J’ai donc cherché un secteur pour m’installer. L’immobilier est le plus facile, car il n’y a pas de barrières à l’entrée (malheureusement parfois). Transparence, proximité, rapidité sont ce que nous offrons, ce qui, par rapport aux groupes, suffit à faire la différence.

Transparence: Des choses aussi simples que publier sur internet ses contrats, ses cartes, ses assurances, communiquer sur le prix de nos prestations, le choix des entreprises, le coût, l’accessibilité permanente des comptes clients, etc.

Proximité: je suis à l’accueil, je connais mes clients. Mes gestionnaires ont des petits portefeuilles. Je choisi mes équipes sur le gout du service, du métier, des clients.

Rapidité: Tout est numérisé chez nous depuis 5 ans, nous choisissons nos clients et nos prestataires qui nous ressemblent donc sans souci et l’envie d’avancer, pas de reculer.

Je la partage totalement, et c’est avec cet article que je vous ai connu tous les deux. Cette vision est une vision moderne et humaniste.

La difficulté n’est ni la vision ni la stratégie, mais sa mise en oeuvre et le tiroir-caisse à la fin du mois. Comment tous les jours, créer de la valeur pour nos clients, nos équipes…

La technologie et le marketing sont pour moi des leviers qui doivent nous permettre de passer la période de calamité dans laquelle nous sommes. Mon seul regret est que nous ne soyons pas plus nombreux sur cette longueur d’onde.

 

Les réseaux sociaux ne sont qu’une partie des outils. J’ai fait un article dans mon blog il y a peu sur les agents immobiliers 2.0.

En fait, j’ai pour habitude de considérer que les clients qui nous choisissent nous ressemblent. Nous devons donc nous adapter à nos clients, leurs outils pour répondre à leurs besoins. Au-delà de la relation client, je crois que la technologie permet d’être plus productifs et de se différencier (un peu).

Au contraire, ces outils nous forcent à être plus créatifs, imaginatifs, « uniques« .

Le métier va se transformer en étant plus divers, plus humain et moins guindé.

Je suis persuadé que les clients choisiront leur agent immobilier, leur syndic selon les affinités perçues à travers ces réseaux.

Par exemple: je rêve d’être l’agent immobilier des amoureux de la mer pour ne travailler qu’en bordure de mer, tous les jours et d’aller chasser, pêcher.